Vous consultez vos mails à la plage, tapez votre blog pendant queles autres font la sieste, lancez le barbecue en gardant un oeil surGoogle… Et si vous débranchiez un peu? « Portable, tablette, mails…
On a toujours une bonne excuse de rester connecté pendant lesvacances, constate Marie-Estelle
Dupont. Et on a même tendance à rendre responsables les autres : oui mais j’aireçu 35 mails depuis ce matin, le boulot ne me laisse pas souffler. Ilfaut être honnête : pourquoi on ne s’extrait pas du tourbillon duquotidien ? Pourquoi on a rêvé toute l’année de déguster des fraises et on seretrouve à pianoter sur le Blackberry avec du jus de fraise plein lesdoigts ? » Est-ce que vous ne savez pas dire stop à votre patron (peur del’échec, zèle…) ? Est-ce que vous fuyez quelque chose (l’ennui,le conjoint…) ? Si vous lisez ces lignes, c’est sans doute que vous vousdites : « c’est vrai, ça ne me ferait pas de mal de débrancher »… Poursavourer la seule chose qui soit régénérante : l’instant présent.
« Ce n’est qu’une question d’envie et de discipline, assurela psy. Autorisez-vous une heure d’Internet le matin, une heurele soir. Le reste du temps, le téléphone est éteint dans la chambre.»Et quand cliquer vous démange, la psy recommande ce petit exercice :« On s’allonge, on ferme les yeux, et on visualise notre corpsen train de se régénérer. Il faut arriver à laisser passer lespensées comme des nuages et ne pas les nourrir, ne pas s’agripper… »
Marie-Estelle Dupont