Jogging à 8 heures, musée à 9, cahier d’été avec les enfants à 11,apéro avec les voisins à 12, repas pour huit, piscine à 14… et à touteheure, envie de tout envoyer promener. On le nomme rarement, mais le burn-outestival est fréquent.

« Si les trois semaines destinées à régénérer votre esprit, votrecorps et vos relations avec vos proches sont parasitées par la logistiqueou la pression de devoir être au top sur tous les plans, vous êtes bonpour le pétage de plomb ou les maux d’estomac avant la rentrée ! » avertit lapsy Marie-Estelle Dupont. Les vacances sont faites pour faire le vide, paspour s’étourdir de trop-plein. « Surtout si l’année a été dure, ce n’estpas en vingt jours que vous allez vous ressourcer et reconquérir votremari, apaiser votre préado et faire vos 10 000 pas quotidiens tout en rendanthuit invitations. Alors identifiez votre priorité de l’été, une seule, etexprimez-la. C’est le seul moyen de profiter des vacances sans tergiverserni culpabiliser. » Oui mais, qui va tenir la barre si vous vous consacrezà ce dont vous avez besoin ?

« C’est le moment de revoir vos exigences, endistinguant celles qui vous sont propres et celles qui viennent de laculpabilité ou de la peur d’être jugé. Les vacances sont une occasionde lâcher prise, de déléguer, d’organiser des tours auxquels les enfants peuventparticiper. Pensez qualité, pas quantité. Un moment pour le couple,un pour chaque enfant, un pour tous ensemble. Mais surtout, un momentpour vous ! Plus vous vous donnerez à vousmême, plus vous vousrégénérerez. »

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